Question au conseil municipal du 02/06/2020 posée par François André
Monsieur Le Maire,
Pendant la période du confinement certains élèves sont « sortis des radars », et lors de la reprise partielle, la plupart de ces élèves ne font pas toujours partie de ceux ayant repris le chemin de l’école. Les causes de ce décrochage sont multiples et complexes avec notamment la situation de nombreux enfants qui n’ont pas eu l’environnement numérique nécessaire pour suivre un enseignement à distance et qui sont restés injoignables par les enseignants. Ils se sont retrouvés coupés du lien social et éducatif fourni par l’école. Dans certaines familles, les parents ont pu ne pas être en mesure d’accompagner leurs enfants dans leurs apprentissages.
Comment la mairie a-t-elle détecté, suivi et soutenu ces élèves dits décrocheurs, par exemple en apportant un soutien matériel pour un accès aux outils numériques ?
Réponse de la mairie par M. Le Dorze
Concernant les élèves « sortis des radars », le retour de Madame l’Inspectrice pour Montigny, ne correspond pas à ce que vous décrivez. Selon elle, Montigny est la troisième ville du département en nombre de retours à l’école. Pour les enfants en risque de décrochage scolaire, il était de la responsabilité de l’Éducation Nationale de les détecter et d’engager les démarches nécessaires pour les associer au dispositif de l’école à la maison. Il y a eu un très gros travail réalisé par les enseignants et les directions de chaque école à ce sujet. Ainsi là où l’on pouvait craindre ce phénomène de décrochage, les enseignants ont réussi à faire revenir les enfants. Ils ont su mettre en place d’autres modes de transmission des cours et leçons lorsque le matériel informatique faisait défaut (envoi postal des leçons, appels téléphoniques).De notre côté, et cela rapidement lors du confinement, nous avons demandé aux éducateurs de la DIRE d’accueillir les enfants identifiés sur les écoles comme susceptibles de ne pas suivre les cours pour les accompagner. Nous ne saurions dire si, pour toutes les cilles, aucun enfant n’est passé au travers, mais en tout cas les actions conjointes de l’Éducation Nationale et de la ville ont sans doute permis de limiter très fortement ce phénomène.