Le « Montigny d’après » !
Nous venons de vivre une période exceptionnelle, une parenthèse dans une vie souvent trépidante, qui nous a fait prendre conscience du besoin de construire un autre monde : « le monde d’après ».
Avec AIMES, ce « monde d’après » nous l’avions déjà imaginé pour Montigny il y a plusieurs mois quand nous avons construit notre programme. Nous étions loin de nous douter à quel point cela prendrait tout son sens aujourd’hui.
Le « Montigny d’après » doit être écologique et solidaire pour que chacun puisse y trouver sa place, les enfants, les familles, les personnes isolées, mais aussi et surtout afin d’assurer l’avenir avec un grand A.
Pour nous, c’est le rôle de la Mairie d’initier les changements pour construire cet après, en prenant des décisions fortes : – pour accompagner au mieux les citoyens de demain, aucune classe ne doit être fermée dans les écoles lors de la rentrée prochaine ; les bénéfices des effectifs raisonnables sont connus ; – pour pallier les effets de la crise économique, qui va entraîner les plus fragiles vers la précarité, la Mairie doit confier la gestion des logements municipaux à des associations au lieu de les vendre pour faire de la trésorerie ; – pour renforcer le lien social, tant plébiscité durant cette pandémie, et soutenir notre économie, la Mairie doit encourager nos commerces de proximité, favoriser l’économie circulaire et impliquer chacune et chacun dans la construction du Montigny de demain ; – pour nourrir les saint-quentinois, SQY doit mettre en place une politique en faveur du maraîchage par l’installation de fermes urbaines, de jardins partagés et d’AMAP, pour améliorer la résilience de notre ville face aux crises actuelles et futures. Produire et acheter une nourriture locale, c’est réduire les pollutions liées aux transports, c’est permettre à chacun l’accès à des ressources saines et enfin, c’est retrouver le goût du partage.
Certains vont penser que tout cela coûte cher et que notre ville ne peut pas se le permettre. La volonté politique est inexistante, mais le budget primitif 2020, présenté lors du conseil municipal du 22 juin, montre au contraire que la ville dispose des ressources nécessaires pour construire le « Montigny d’après ».
Vivien GASQ, Caroline SCAO, François ANDRE, Sonia TESSE et Guillaume BEURIOT