Après les défis zéro déchet et énergie, AIMES a participé au défi alimentation de l’ALEC (Agence Locale pour l’Energie et le Climat), du 1er avril au 31 mai. Cette fois-ci, AIMES était aussi partenaire, en plus de son équipe.

Le défi alimentation, comment ça marche ?

L’objectif est de prendre conscience de ses habitudes alimentaires, et de réduire l’impact de notre alimentation sur la planète. Tout en se faisant plaisir et à budget constant ! L’Alec nous accompagne tout au long du défi grâce à des ressources pédagogiques, des conseils, infographie, rencontres…

Toutes les semaines, un nouveau challenge nous est proposé. À la fin de chaque challenge, chacun évalue s’il l’a relevé, complètement, en partie, dépassé ou pas du tout. Des points sont alors attribués et cumulés pour l’équipe.

Plus de 120 personnes dans le sud Yvelines participent au rendez-vous de cette année.

Être en équipe permet de s’entraider, de se donner nos bonnes recettes, nos bonnes adresses et de prendre du plaisir à partager !

La rencontre intermédiaire

À mi-parcours, un atelier de partage organisé par l’Alec et animé par les associations partenaires nous a permis de découvrir ou de redécouvrir : les AMAP, les cocottes norvégiennes (système de cuisson douce astucieux et économique), les adresses des producteurs locaux du parc naturel régional (PNR) de la vallée de Chevreuse. Quant à AIMES, nous avons partagé nos bonnes pratiques et un plan interactif avec tous les bons plans locaux (producteurs, AMAP, commerces alternatifs). Les participants ont pu y ajouter leurs bons plans pour un  partage encore plus large. Ce plan, sous format papier, est en cours de mise en forme sous format numérique.

La liste des challenges :

  • Je planifie mes repas de la semaine
  • J’achète au moins 3 produits de ma consommation courante en vrac, consigné et/ou sans emballage
  • Je cuisine et mange mes restes alimentaires
  • Je passe une semaine sans consommer de produits importés (hors France)
  • Je réduis ma consommation de sucres libres
  • J’intègre un repas végétarien par jour
  • Je m’approvisionne en circuits courts près de chez moi
  • Je cuisine une recette de saison par jour

Que faut-il en retenir ?

Si nous voulons avoir une alimentation de qualité et respectueuse de la planète, il nous faut nous réapproprier les saisons et le local. Rappelons-nous que plus le transport est long, plus il émet de gaz à effet de serre et plus il sera nécessaire d’avoir des modes de conservation notamment avec des conservateurs chimiques ou des transports rapides, par avion, encore plus polluant, et souvent les cueillettes se feront avant maturité. Sans compter que les productions du bout du monde ne se font pas toujours dans des conditions saines et respectueuses des producteurs.

Les producteurs locaux nous permettent de tisser une économie en circuit court (sans passer par des centrales d’achat) et donc de mieux les rémunérer. On peut les choisir en fonction de leurs produits et leurs modes de production (s’il y a des produits hors saisons, il y a des risques de serres chauffées). L’instauration d’une relation de confiance permet aussi de poser des questions et d’indiquer nos souhaits de consommation plus sobres en énergie ou intrants chimiques.

Grâce à ces bons produits locaux et de saison, il est alors possible de cuisiner maison, le meilleur moyen de maitriser la liste des ingrédients et d’éviter les sucres, sels et autres additifs ! Avec de l’organisation, on cuisine en avance pour que cela ne soit pas une corvée. Les planifications de menus à l’avance et le batch-cooking nous permettent de garder l’esprit plus léger en semaine quand tout est déjà prévu.

Comme pour le zéro déchet, acheter en circuit court ou en vrac permet de limiter notre consommation de plastique et d’acheter au plus près de notre besoin et donc d’éviter le gaspillage alimentaire.

Baisser sa consommation de viande est un très bon levier pour limiter son impact sur l’environnement : en eau, en gaz à effet de serre, en terres agricoles. Une alimentation plus végétarienne permet aussi d’améliorer sa santé, en baissant le risque de maladie cardio-vasculaire, d’obésité et de résistance aux antibiotiques.

Pour aller plus loin :

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