You are currently viewing Les 5R : Réduire
  • Post category:Zero dechet

Faire ses courses autrement

Faire ses courses autrement, c’est faire ses courses sans ramener de déchet chez soi. Ce qui signifie acheter en vrac. Cela implique de repenser la manière dont nous faisons nos courses en évitant les grandes surfaces qui proposent majoritairement des produits emballés voire suremballés. Cela demande un peu de préparation car il faut partir faire ses courses en emmenant des contenants : sacs en tissus, bocaux, boîtes en verre, plastique ou inox, contenants hermétiques… Et souvent, nous devons aller dans d’autres magasins car les grandes surfaces vendent peu de produits en vrac.

C’est l’occasion de consommer autrement : agriculture locale, biologique, artisanat, objets durables, etc. Quand on commande un repas à emporter, on peut aussi amener ses contenants.

Trucs et astuces

  • L’épicerie sèche peut être achetée dans des sacs puis transférée dans des bocaux et boîtes à la maison pour éviter de trop alourdir le panier ou cabas de courses.
  • Aller faire ses courses en ayant réalisé un planning de menus de la semaine. La réduction des déchets demande de l’anticipation et de l’organisation.
  • Toujours avoir un sac en tissu (tote bag) dans son sac à main ou sa voiture pour “au cas où”

Les bonnes adresses du territoire :

  • Les AMAP (Associations pour le Maintien d’une Agriculture Paysanne)
  • Les marchés du territoire : Montigny, Maurepas, Trappes, Fontenay-le-Fleury, Versailles
  • Les boucheries et fromageries de la commune
  • Les Siphonés du bocal, 7 rue François Couperin à Voisins (Centre commercial de La Bretonnière)
  • Day by Day, Versailles et Maurepas
  • Biocoop, La vie Claire, autres magasins bios du territoire : des rayons vracs plutôt bien fournis.

Un commerçant peut-il refuser mon contenant ?

La loi AGEC (Antigaspillage pour une Économie Circulaire, 10 février 2020) dans son article 41 précise :

Tout consommateur final peut demander à être servi dans un contenant apporté par ses soins, dans la mesure où ce dernier est visiblement propre et adapté à la nature du produit acheté. Un affichage en magasin informe le consommateur final sur les règles de nettoyage et d’aptitude des contenants réutilisables. Dans ce cas, le consommateur est responsable de l’hygiène et de l’aptitude du contenant. Le commerçant peut refuser le service si le contenant proposé est manifestement sale ou inadapté.

Amener ses contenants dans des commerces qui n’en n’ont pas l’habitude fait évoluer les mentalités.
La loi climat impose aux grandes surfaces de proposer à la vente au moins 20 % de vrac en 2030. Mais faire de la vente en vrac nécessite d’être rigoureux en termes d’hygiène, ce qui n’est malheureusement pas toujours le cas dans les grandes surfaces à l’heure actuelle.

Et la consigne ?

La Convention Citoyenne pour le Climat avait fait une proposition ambitieuse demandant la généralisation de la consigne pour les emballages en verre à l’horizon 2025. Mais l’article 12 de la loi climat réduit cette ambition et indique seulement ” Des dispositifs de consigne pour réemploi peuvent être mis en œuvre pour les emballages en verre lorsque le bilan environnemental global est positif ” (article 25 de la loi sur la lutte contre le dérèglement climatique et renforcement de la résilience).


On peut questionner la pertinence de la consigne à l’échelle nationale si les emballages en verre doivent être transportés sur de longue distances.

En revanche à l’échelle locale, l’instauration de la consigne pour le verre est tout à fait pertinente. Un travail doit être effectué à l’échelle des territoires avec les différents producteurs et restaurateurs pour qu’ils utilisent les mêmes contenants. Une entreprise récupère les contenants chez les particuliers ou dans des points de collecte, les nettoie puis les distribue chez les producteurs et les restaurateurs. On économise ainsi l’énergie utilisée pour faire fondre le verre lors de son recyclage. Ce système est non seulement vertueux en termes environnementaux mais également en termes économiques car il est créateur d’emplois non délocalisables. Cela fait partie des forces de l’économie circulaire !

Remplacer les objets à usage unique

Plus de détail sur les alternatives au jetable dans notre article “Jetable vs durable“.

Fabriquer ses produits

Lors des ateliers zéro déchet de l’ALEC, nous avons découvert l’association Verri’Green, à la Verrière, qui propose des recettes de produits ménagers et cosmétiques, simples, sains, avec des produits naturels et faciles à trouver en vrac. Nous avons également particulièrement apprécié leurs recettes car elles ne contiennent pas d’huile essentielle qui sont des produits précieux (chers et  qui nécessitent beaucoup d’énergie et de ressources), et qu’il faut donc plutôt destiner à des usages spécifique de soins.

Nous vous proposons ici quelques unes de leurs recettes pour vous donner envie d’aller plus loin :

Produits ménagers :

© Verri'Green
© Verri'Green

Produits cosmétiques :

© Verri'Green
© Verri'Green

Vous pouvez aussi fabriquer vous-mêmes des objets du quotidien :

  • Remplacez vos éponges jetables par des éponges tawashi. Vous pouvez trouver toutes sortes d’éponges à faire vous même, avec des vieilles chaussettes, en tricot, au crochet…
  • Fabriquez vos lingettes à démaquiller avec des vieilles serviettes de toilette,
  • Remplacez les films plastiques étirables par des tissus bee-wrap ou charlottes couvre plat.

Cette publication a un commentaire

Les commentaires sont fermés.